Alors que deux autres témoignages des errements sexuels du jeune Kavanaugh apparaissent Rod Rosenstein, vice-ministre de la Justice, aurait offert sa démission. Donald Trump faisant le beau à la tribune de l’ONU la décision de son remplacement n’est pas immédiate.

Rappelons que Rod Rosenstein est le superviseur de Robert Mueller qui dirige l’enquête sur la complicité éventuelle de la campagne Trump avec la Russie en 2016. Il a toujours affirmé vouloir laisser cette enquête aller au bout. Son départ sonnera au président la possibilité de nommer un laquais plus servile capable de contrôler ou même arrêter le travail de l’équipe Mueller.

Kevin Drum a pour le remplacer le nom qui s’impose : Brett Kavanaugh. Brillant Kevin. J’approuve et nul doute que Donald sera d’accord.

L’article du New-York Times qui annonçait il y a quelques jours que Rosenstein avait émis en 2017 l’idée de démettre Trump a donc atteint son probable objectif : provoquer sa chute. Les motivations profondes peuvent être complexe car même si cela ouvre à Donald Trump une opportunité inespérée il n’est pas certain que la date soit très propice. Provoquer un autre séisme politique en interrompant l’enquête à 6 semaines d’élections mal engagées peut avoir des résultats catastrophiques.