Sur openDemocracy, ce billet, ouvre une réflexion à laquelle je n’avais pas pensé. Le coupd d’état en Turquie, par ailleurs intrigant dans son amateurisme malgré les moyens mis en œuvre, aura pour seul résultat immédiat de faciliter la marche vers le régime encore plus autocratique que souhaite Erdogan, régime à base religieuse et paré de vertus démocratiques puisqu’il est à la fois et à peu près au même moment adoubé par une Union Européenne toujours plus veule et vainqueur du plus classiquement antidémocratique des mouvements.
J’ai toujours du mal avec les conspirationnismes de toutes sortes et je ne veux pas donner l’impression que le coup a été  fomenté ou suscité indirectement par le sultan turc. La stupidité de militaires coupés des réalités et affolés de voir leurs derniers lambeaux de pouvoir s’effilocher peut suffire à lancer une opération imbécile.

L’article rappelle que le fascisme n’existe pas sans une base populaire qui le soutient et le rend en apparence légitime à ses débuts au nom même de la démocratie.

Le résultat est sans appel : à qui profite les crimes, au sens propre du mot crimes ?

Et il y a bien au moins deux crimes. Contre toutes les victimes d’une part, contre la démocratie d’autre part.

Sans compter les crimes induits que le régime a commencé de commettre.