DOMINIC77

Un peu de tout

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Mes lectures qui valent d’être signalées

Un endroit dangereux

Vaguement parisien je n’ai guère vécu plus de 24 mois dans la capitale sur les 71 années de mon existence. Je vis à environ 40 kilomètres de la cathédrale récemment devenue le support des tant de fantasmes. Venir à la Grande Ville est donc chaque fois une expédition dans mes souvenirs et dans un monde qui ne cesse de s’éloigner de moi. L’envahissement de la ville de ma jeunesse par la marchandise n’ a pas tué mon plaisir à arpenter les rues de Paris. Depuis quelques mois j’ai un nouveau point de chute sur les Grands Boulevards que je ne fréquentais plus. Preuve que le Grand Satan Amazon n’a pas réussi dans son entreprise de destruction des librairies une nouvelle boutique à livres a vu le jour entre Bonne Nouvelle et Richelieu Drouot.

Un spectre hante ce lieu : la tentation. Quelque soit l’endroit il m’est difficile de ne pas ressortir d’une librairie plus chargé que je ne l’avais prévu avant d’entrer. La librairie ICI nous offre un luxe inhabituel dans les lieux marchands : de l’espace et du temps.

De l’espace. Les étals juste assez hauts pour ne pas être gênants laisse ouverte aux yeux la perspective jusqu’aux murs couverts d’ouvrages. De ci de là de petites notes plus discrètes que celles de la saint-maurienne Griffe Noire indique l’intérêt particulier porté par l’une ou l’autre personne à un livre particulier. L’escalier qui offre l’accès à l’étage inférieur me semble bien plus large que ne l’implique la simple logique architecturale ou le règlement de sécurité.

Du temps, Jamais dans cet espace je n’ai l’impression d’être poussé vars la sortie. Je n’y vois pas de gens affairés, fébriles, à la recherche de la seconde qui manque. La lecture, refuge d’une saine lenteur nous protège des excès.

Cet endroit où je me sens bien présente donc un grand danger pour mes finances. La semaine dernière après y être passé Mercredi je suis revenu le lendemain. Je dois aimer vivre dangereusement.

 

Avec Harlan Ellison encore un peu de ma jeunesse fout le camp

Harlan Ellison.

Un nom que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Et pour les autres être auteur de science-fiction pourrait bien ne pas être très gratifiant. Pourtant l’exigence de qualité d’écriture portée par la génération des écrivains enflammés par le tumulte des années soixante a bien transformé le paysage. Assez pour que j’écrive (dans le numéro de Décembre de la revue Fiction) après la Convention de S-F de Heidelberg en 1970 que la S-F devenue adulte et séculière entrait dans la famille de littérature générale.

Harlan Ellison représente typiquement cette génération d’auteurs qui ont voulu se débarrasser des vieux oripeaux de la quincaillerie spatiale des écrivains de la grande époque que l’on a à tort ou à raison classés comme les chantre d’un impérialisme américain triomphant. Le virage bien connu pris par son ami Robert Silverberg d’une carrière de mercenaire tâcheron prolifique vers celle d’écrivain à la production moins abondante témoigne du changement de la S-F de la période. Ce changement faisait écho aux mouvements et luttes du temps dont Ellison a pris sa part.

Au bout du compte il sera peut-être plus connu malgré tout pour ses travaux pour le cinéma ou la télévision  (Star Trek) et sutout son travail d’éditeur de l’anthologie  « Dangerous visions » qui a été reçue comme un claque à l’époque par le petit monde de la S-F. Sa contribution personnelle au premier volume, la nouvelle « Le Rôdeur dans la ville au bord du monde »  écrite pour faire suite à la brillante très courte histoire produite par Robert Bloch souffre un peu de la comparaison avec cette dernière. Elle montre cependant une facette du talent formel d’Ellison.

Il a principalement produit des nouvelles, genre qui ne prédispose pas à la grande célébrité, mais où il savait parfaitement doser les effets et jouer avec le temps. La maitrise narrative rend les traductions intéressantes mais pour ceux qui le peuvent lire les versions originales permet de profiter des qualités formelles de ses textes.

Pour lui rendre hommage le plus sûr est sans doute de lire le premier tome (et les autres, dont le dernier n’a jamais été publié) de « Dangerous visions ». Et ensuite d’errer au fil des opportunités et des occasions.

Il est parti

Il était la preuve vivante que le cœur, l’intelligence et même le succès peuvent aller du même pas. Il n’est plus que la preuve.

Henning Mankell, 1948-2015.

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http://henningmankell.com/

Lisez ses livres.

 

Marchons, marchons, …

Catherine et moi avons assisté hier Lundi 2 mars 2015 à la projection du film « Démarche », un web-documentaire sur le périple d’une jeune marcheuse de Seuil.

Seuil est l’association créée à l’initiative de Bernard Ollivier, l’auteur des trois volumes Longue Marche, récit de ses quatre été de marche sur la Route de la Soie, d’Istambul à Xi’an.

Inspiré par l’exemple d’une association belge rencontrée sur un chemin pédestre Bernard Ollivier, convaincu que la prison est le dernier endroit où mettre des adolescents d’une part et que la marche est une école efficace de bien-être et de reprise de contrôle de soi d’autre part a mis toute son énergie dans ce projet qui consiste à proposer à des jeunes gens en crise, comme alternatives à des mesures de contraintes,  des marches  longues (2000 km environ, 3 mois) avec un accompagnant, à l’étranger pour éviter de faciliter la trop facile tentation de renoncer à la première difficulté, sans musique ni téléphone afin de profiter pleinement de l’activité.

On trouve le film ici :

http://vimeo.com/stephaniepaillet/demarche  (mot de passe : assoseuildemarche).

Rappels :

http://www.assoseuil.org/index.html (l’association Seuil).

Livre sur l’activité de Seuil :

Marcher pour s’en sortir, David Le Breton, Daniel Marcelli, Bernard Ollivier  chez Erès.

Les livres de Bernard Ollivier :

Longue marche 1,2,3 chez Phébus.
Carnets d’une longue marche chez Points Poche  (Aquarelles de François Dermaut, textes de Bernard Ollivier, sur la route de la soie).
Aventures en Loire chez Libretto.
Marche et invente ta vie chez Arthaud.
La vie commence à soixante ans chez Libretto (je ne l’ai pas lu mais connaissant le bonhomme …).
L’allumette et la bombe chez Phébus. (Essai magistral sur les banlieues après les émeutes de 2005 et description de la méthode Seuil. Bernard Ollivier décrit  la situation des jeunes de banlieue avec un calme d’autant plus impressionnant que le constat est implacable. Le livre, coincé entre les émeutes de 2007 et l’élection présidentielle de 2007 est assez daté).

Et n’oubliez pas de marcher vous-mêmes, seul ou pas. Ça fait du bien !

Ma plus belle découverte depuis …

Je ne sais plus par quelle suite de liens j’ai découvert l’homme dont je vais vous parler même si cela semble assez stupide.

L’objet que j’ai reçu présente les dimensions habituelles d’un CD. Cela permet de le ranger avec les autres. La largeur est plutôt celle d’un livre de plus de cent pages. Beaucoup plus de lecture que vous n’en trouverez dans aucun boitier de disque.

Que vous commenciez par l’écoute ou par la lecture vous irez de découverte en émerveillement.

La première chanson, « One Great Mornin’ (The South’s Gonna Rise Again)« , nous fait voir le Sud des États-Unis comme nous ne l’avons jamais imaginé. Old Dixie devient la terre de tous les possibles. Je me souviens du professeur qui m’enseigna au lycée le trépied des trois traditions fondatrices : le puritanisme de la Nouvelle-Angleterre, la violence aventureuse et débridée de la Frontière du le Far-West et enfin le romanesque sudiste d’  « Autant en emporte le vent », la douceur de vivre, les cajuns ou l’esclavage. De la troisième nous n’avons retenu que ce dernier trait malgré la fraternité chantée par le blues, les Freedom schools  ou l’humanité de la musique country. Notre chanteur n’a rien oublié de la jeunesse partagée dans son coin de Floride, et surtout pas l’espoir.

Ensuite il ose tout. De la facilité faussement macho de « A filled-out shirt » (je vous laisse traduire) au romantisme absolu de « Nineteen years old » en passant par le manifeste politique de « Behind every great fortune ». Il n’hésite même pas à citer Balzac, inattendu sous la plume auteur de chansons populaires américaines. N’oubliez « We shall overcome« , chanson emblématique à laquelle il donne toute sa puissance, instrumentale jusqu’à chanter une seule fois la fameuse proclamation « We shall overcome, some day … ». Oui nous gagnerons un jour.

Le morceau de bravoure achève de nous mettre sur le cul. Une chanson de 27 minutes, « All in the Timing« , déborde de références et d’allusions qui justifient la rédaction des cent-quatre-vingt-quinze notes  sans nous ennuyer une seule seconde.

Aucun album ne m’a fait une telle impression d’originalité depuis « Goodbye and hello » de Tim Buckley. Un curieux hasard (quel hasard?) fait que la structure des deux albums culmine avec une chanson de longueur inusitée juste avant la fin même si Tim se contente de huit minutes et demi.  Par ailleurs les deux albums ont peu en commun. Tim Buckley se concentre plus sur la forme musicale.

Permettez-moi de vous présenter Monsieur Michael Koppy.

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Michael Koppy et ses choristes favoris. Photo de Noriko Wada.

Ceci dit Michael Koppy est assez grand pour se présenter lui-même :

http://www.michaelkoppy.com
http://www.cdbaby.com/Artist/MichaelKoppy

Vous pourrez lire qu’il est fier d’appartenir entre autres à l’I.W.W.

J’ai fâcheusement tendance à interpréter le I de « Industrial Workers of the World » comme « International » et non « Industrial ». Michael Koppy nous rappelle que nous avons tendance à ignorer que l’histoire sociale nord-américaine n’est pas aussi vide que la situation actuelle nous laisse imaginer. Avant la première guerre mondiale le mouvement ouvrier et syndical aux États-Unis d’Amérique a même été au moins aussi  riche et divers qu’en Europe. Le courant anarchiste n’avait pas été marginalisé de la même manière. L’I.W.W. a connu ses grandes heures dans la première partie du vingtième siècle organisant les luttes autour du slogan « One Big Union » qui dénote à la fois l’inspiration anarcho-syndicaliste et le refus de tous les corporatismes . Le hasard  (quel hasard?) faisant bien les choses cette organisation a produit au fil des années de nombreux  poèmes et chansons. Le plus connu des auteurs est sans doute Joe Hill, exécuté à Salt Lake City en 1915 après une sombre histoire d’assassinat où rien ne fut prouvé. Sa plus célèbre chanson : « Rebel Girl »  évoque une de ses camarades, Elizabeth Gurley Flynn, qui repris ce titre pour ses mémoires.

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L’affiche de la chanson « Rebel Girl » Domaine public

https://www.youtube.com/watch?v=hR7fBCENkN0

Ne vous laissez quand même pas impressionner par mes réactions passionnelles. L’album « Ashmore’s Store » (chez Good Track Records) avant toute chose est un très grand disque. L’humanité y transpire de tous les pores et Michael  Koppy nous fait le grand cadeau de nous rappeler que nos petites humeurs contre les  américains incultes  ne sont que des réactions épidermiques.

Merci Michael.

Si vous êtes intéressé par l’I.W.W. vous pouvez toujours chercher ici: 
http://www.pmpress.org/content/staticpages/index.php/search_results?cx=008208239971096824769%3A7wlvahsgfqs&cof=FORID%3A11&ie=UTF-8&q=IWW&sa=OK

 

Marcher, Lire … et ramer.

J’ai récemment terminé la lecture de trois livres achetés à peu près ensemble et réunis par une affinité particulière : le goût pour la marche solitaire que je partage à ma mesure.

J’ai commencé par Axel Kahn. « Pensée en chemin » raconte le long périple pédestre à travers la France à l’été 2013. Du Nord, la frontière des Ardennes belges au Sud-Ouest, la Pays Basque. J’attendais beaucoup. J’ai été étonné de ma difficulté à entrer dans l’intimité du livre. Cette difficulté m’a fait ouvrir le livre voisin, plus petit, modeste en apparence, « Remonter la Marne » de Jean-Paul Kauffmann. Autant le voyage d’Axel Kahn est organisé, prévu au jour le jour, autant celui de Jean-Paul Kauffmann est aventureux, ouvert aux inflexions inattendues.  Je reviendrai ensuite au premier livre après avoir terminé la balade marnaise. Encore une fois la petite musique de jean-Paul Kauffmann se glisse doucement dans mes oreilles et me captive.  Déjà, des années en arrière , « La chambre noire de Longwood« , tombé entre mes mains par je ne sais quelle alchimie, m’avait enchanté. Cet homme sait vous faire entrer dans l’intimité de son parcours, de son rêve, simplement, vous faire marcher avec lui sans ostentation, sans pathos, humainement.  Le plus étonnant est peut-être que sa médiation a rendu plus facile la reprise du chemin avec Axel Kahn. Je le rejoins quelque part entre Champagne et Bourgogne pour ne plus le quitter. Les circonstances m’ont conduit à cette comparaison qui n’a guère de raison tant  les deux entreprises diffèrent. Axel Kahn part ambitieux à la rencontre de la France qu’il rencontre dans la diversité de ses régions, de leurs destins et de leurs paysages. Il la  trouve inquiète, désemparée, diverse, mais toujours vivante dans les personnes croisées au fil du chemin. Le long de la Marne jean-Paul Kauffmann ne rencontre que des personnes et c’est la même France qu’au bout du compte il décrit.

Je dois à une inconnue croisée dans la librairie Joseph-Gibert de Réaumur-Sébastopol de connaître « La longue marche » de Bernard Ollivier.  Ces trois volumes racontent l’aventure peu commune et authentique de l’homme qui, retraité, veuf, décide à soixante ans passé de partir suivre à pied la Route de la Soie, en quatre fois, une partie chaque année. Non seulement le projet passionne mais surtout la manière de faire partager les paysages, les difficultés et au-dessus de tout les rencontres interpelle votre humanité et vous colle les pieds au chemin. Je connaissais pour suivre le personnage l’association Seuil qu’il a créée et à laquelle j’ai adhéré. Quand j’ai aperçu « Aventures en Loire » je n’ai  pas hésité un instant à commander le livre. A la différence de Jean-Paul Kauffmann qui a remonté la Marne Bernard Ollivier a décidé de descendre la Loire. Les vieux souvenirs de l’école de mon enfance remontent : le mont Gerbier-de-Jonc, le seul fleuve sauvage de France, marqué par l’Histoire, la grande mais aussi les petites. Le voyageur entame la descente à l’aube de ces soixante-dix ans que j’atteindrai bientôt. Cela ne le fait pas reculer devant un nouveau défi. S’il commence par la marche à pied il choisit de s’embarquer en canoë solitaire dès que le cours d’eau devient navigable. J’apprends au bout de quelques pages que Jean-Paul Kauffmann était son voisin de bureau dans le même journal il y a plus de vingt ans. Pas si curieuse collision tant l’approche humaine du voyage rapproche mes deux marcheurs. L’intime discrétion  de Jean-Paul fait écho à l’hédonisme tempéré de Bernard. Il rythme son livre par les noms des vignobles traversés. Nous apprennons ainsi que la Loire est tout au long de son cours bordée de vignobles. A l’arrivée à Nantes nous repartons chacun de notre côté enrichis de rencontres, de livres à lire et un peu moins effrayés de la vieillesse qui vient.

Si vous voulez :

Axel Kahn :

Pensées en chemin, Stock.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Axel_Kahn
http://axelkahn.fr
http://axelkahn.fr/blog/

 

Jean-Paul Kauffmann :

Remonter la Marne,  Fayard, livre de poche.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_Kauffmann
http://larepubliquedeslivres.com/jean-paul-kauffmann-ou-le-parti-pris-de-la-marne/

 

Bernard Ollivier :

Aventures en Loire, Libretto.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Ollivier
http://www.assoseuil.org/index.html

Henning Mankel, si rare, écoutons le.

Henning Mankell, de sa maison d’Antibes nous envoie cette lettre orale. Il s’interroge sur une Europe qui perd son identité en refusant d’accepter les apports extérieurs qui ont nourri son être intime au fil des siècles.

http://www.bbc.co.uk/programmes/b0549x7d

Il lit sa lettre dans un anglais facile, calme mais inquiet au bord de cette Méditerranée qui contient selon lui le nouveau centre de l’Europe : Lampedusa.  La mort de l’Europe dissoute par le racisme s’y joue.

Bon courage monsieur Mankell.

 

Un livre que je n’ai pas lu

Mais j’ai une bonne raison de m’y intéresser. La préface a été écrite par Madame Ursula  K. LeGuin.

De plus il ne s’agit pas de littérature mais de réflexion politique:

The next revolution par Murray Bookchin édité chez Verso (versobooks.com)

Murray Bookchin, mort en 2006, était un penseur de la nouvelle gauche aux États-Unis d’Amérique dont la réflexion se centrait sur le rapport entre l’homme et l’environnement. Le livre est constitué d’articles écrits entre 1990  et 2002. On ne peut pas s’empêcher de comparer avec « Ecologica » d’André Gorz, ouvrage majeur, un peu difficile à lire pour le non-initié aux débats politiques et écologiques et que dont  je relis assez souvent des paries. Le propos de Bookchin s’inscrit dans la tendance assez générale aujourd’hui du « communalisme », courant d’idée assez fourre-tout dans lequel on peut trouver aussi bien les intellectuels radicaux du « comité invisible » que de vieux soixantehuitarts autogestionnaires. Les articles du livre traitent principalement  des nouvelles formes de démocratie directe à la différence du livre de Gorz plus généraliste.

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La dite préface se concentre (si j’en crois le compte-rendu que j’ai lu ) sur une idée de Murray Bookchin : la recherche éperdue, sans réflexion, de la croissance par le capitalisme est la cause de la crise environnementale qui va s’aggravant. Et elle conclut : « Nous avons choisi le cancer  comme modèle principale  de notre système social. Les quelques extraits que j’ai lu de la préface sont assez réjouissants pour m’inciter à trouver cet ouvrage.

Un canadien à connaître

Les mémoires de Bruce Cockburn.
(cliquer sur l'image pour agrandir)

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Auteur, compositeur, chanteur canadien, grand guitariste, infatigable militant, il raconte son voyage artistique, spirituel, humain. Les chansons insérées au fil des pages prennent le sens qui aurait échappé à ceux qui n’ont pas connu les temps qu’il évoque.

Un livre indispensable pour les jeunes gens qui n’ont pas connu les années 1960-70-80. Malheureusement il n’y a aucune chance pour qu’il soit traduit en français vu que les québecois vont le lire en anglais et que l’homme est inconnu dans les autres territoires francophones.

Éditeur : HarpersCollins
ISBN : 9780061969126
ISBN 10 : 0061969125

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