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Un peu de tout

Category: VOIR

Des choses à voir.

Hans Erni

J’imagine que peu connaissaient cet homme. Il a fallu un article sur le site du Courrier (http://www.lecourrier.ch/)  pour je prenne conscience de son existence. Il vient de mourir, « le plus populaire des artistes suisses » selon le titre du Temps (http://www.letemps.ch/Page/Uuid/61585f3e-d0d3-11e4-ab43-77e6948b78b0/Hans_Erni_le_plus_populaire_des_artistes_suisses_sest_%C3%A9teint_samedi_%C3%A0_Lucerne_%C3%A0_106_ans).

Hans_Erni

Photo : Barbara Hess / maiak.info — http://www.flickr.com/photos/maiakinfo/4517301705/ CC -BY 3.0 de

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Remarquable par ses positions, marxiste affirmé dans le pays de la banque, il avait 106  ans. On avait refusé, pour raison politique, de choisir  un de ses dessins pour un billet de banque de la confédération. Il a quand même été l’auteur de nombreux timbres-poste. Cela ne l’empêchait pas de donner aussi dans le monumental.

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Aux Nations Unies à Genève. Licence Creative Commons SA 3.0

Ma Brie natale

Profitant d’un bel après-midi j’ai rechaussé mes croquenots de marche pour aller un peu plus loin que Dimanche dernier. Montant la rive du Grand Morin je retrouve les paysage de mon enfance : la plaine, un château d’eau et le blé qui commence à sortir de terre. J’en oublierait presque mes humeurs contre les VTTistes qui salopent toujours les chemins sans égards pour les autres usagers des chemins.

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La plaine Photo Dominique Courtois – Domaine public

Le ruisseau gazouille dans les bois, un vrai cliché.

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Le ruisseau Photo Dominique Courtois – Domaine public

Dessins d’arbres.

Dessins Photo Dominique Courtois - Domaine public

Dessins
Photo Dominique Courtois – Domaine public

Arbres Photo Dominique Courtois - Domaine public

Arbres
Photo Dominique Courtois – Domaine public

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le passage des encombrants est pour demain.

Encombrant Photo Dominique Courtois - Domaine public

Encombrant
Photo Dominique Courtois – Domaine public

Drôle de chose Photo Dominique Courtois - Domaine public

Drôle de chose
Photo Dominique Courtois – Domaine public

Et cela ? Photo Dominique Courtois - Domaine public

Et cela ?
Photo Dominique Courtois – Domaine public

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et même de quoi reposer le marcheur fatigué.

Matelas Photo Dominique Courtois - Domaine public

Matelas
Photo Dominique Courtois – Domaine public

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J’arrive à Mouroux. Du pont sur le Morin d’en vois en autre, masse de béton maintenant inutile.

Pont Photo Dominique Courtois - Domaine public

Pont
Photo Dominique Courtois – Domaine public

Saule Photo Dominique Courtois - Domaine public

Saule
Photo Dominique Courtois – Domaine public

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un classique de la campagne en hiver : la clématite sauvage joue au cotonnier.

Clématite Photo Dominique Courtois - Domaine public

Clématite
Photo Dominique Courtois – Domaine public

Marche de printemps

La lumière et la chaleur printanière m’ont décidé à rechausser les souliers de marche. A part une tentative de randonnée avec mon gendre et mon petit-fils il y a un an et demi je n’avais pas réellement marché depuis plusieurs années. L’occasion était trop belle de repartir sur les chemins et de renouer avec les souvenirs lointains de la vallée du Morin.

J’ai été un peu étonné de voir tant de primevères.

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Primevères dans les bois. Photo Dominique Courtois – domaine public.

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Photo Dominique Courtois – domaine public

Le grand Morin est presque grand.

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Photo Dominique Courtois – domaine public

J’ai eu toutes les occasions de pester contre mes meilleurs ennemis, les cyclistes  tous  terrains incapables de respecter les marcheurs? Que le chemin soit large de quarante centimètres ou de trois mètres ils sont incapables de ne pas saloper la totalité de la largeur. Même les aristocrates de la randonnée à cheval sont plus respectueux.

J’ai raté ce train, tant pis je prendrai le suivant à la gare de Faremoutiers-Pommeuse

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Photo Dominique Courtois – domaine public

Plus fatigué que prévu mais ça fait du bien.

Les héros de mon enfance

Roald Amundsen, l’homme du pôle Sud. La course vers le pôle se déroula comme un grand drame scénarisé. L’équipe norvégienne, méthodique, systématique, mené par l’héritier du précurseur Nansen qui du reste a accepté de donner son légendaire bateau le Fram est en concurrence avec l’équipe anglaise mené par Robert Falcon Scott, membre de la bonne société britannique. Amundsen bat Scott de près d’un mois. Les anglais meurent tous sur le chemin du retour à quelques kilomètres du dépôt de vivres. Scott a tenu ses carnets jusqu’à la fin. Ils ont été retrouvés. Nous connaissons donc le détail de l’histoire.

Roland Huntford a publié les journaux des deux chefs d’expédition dans un livre passionnant (Race to the south pole). Il aligne les pages des deux protagonistes jour après jour et les commente. Le laconisme d’ Amundsen l’a contraint à compléter par le journal de son compère Bjaaland, encore moins prolixe. Pour l’anecdote, Bjaaland avait été choisi pour ses qualités sportives de grand skieur de fond alors que les critères habituels de choix faisaient la part belle aux compétences techniques et scientifiques.

Les norvégiens au pôle.

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(photo domaine public US)

Les mêmes, en fait il manque celui qui photographie.

De gauche à droite Amundsen, Hanssen, Hassel et Wisting (photo par  Bjaaland). Ils ne semblent pas frigorifiés.

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(photo domaine public Project Gutenberg Literary Archive Foundation)

Les britanniques au pôle, le lendemain ils trouveront le drapeau norvégien qui prouve le passage antérieur d’Amundsen.

En haut Oates.  Scott, Evans,  assis Wilson (le médecin), Bowers,  Ils sont tous là. Bowers a déclenché avec une ficelle.

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(photo domaine public US, attribuée à Henry Bowers)

On raconte que Scott avait visité Nansen, le précurseur norvégien pour lui demander des conseils. A la question du moyen de déplacement en Antarctique l’ancien aurait répondu : « … des chiens, des chiens, des chiens, et encore des chiens ». Les britanniques n’ont jamais été convaincus de l’efficacité des chiens de traineau et n’en ont fait qu’à leur tête.  Sans doute pas la seule raison de leur échec mais …

Les deux parcours.

(cliquer sur l'image pour agrandir)

Gordon_Home's_Map_of_Amundsen's_South_Pole_Expedition-2

Scott a suivi l’itinéraire emprunté par Shackleton quelques années auparavant mais est allé lui jusqu’au pôle. On constate la régularité et la fréquence des dépôts de vivres installés par les norvégiens. Ils ont eu la chance de trouver assez facilement des passages dans la chaine de montagnes qu’ils ne connaissaient pas. Le passage des britanniques par le glacier Beardsmore avait été plusieurs fois reconnu (Scott et Shackleton).

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