Le gouvernement vient de nous donner une illustration exemplaire de son incapacité à assumer ses responsabilités bien caractéristique du petit de l’Elysée.

La pitoyable histoire du congé de deuil parental a fait le tour des écrans et des gazettes. La foule des députés était  relative quand on regarde les images d’un hémicycle toujours aussi peu rempli quand on n’est pas certain d’avoir un maximum de caméras pour être vu. La foule relative donc  des députés godillots aiguillonnée par une ministre du Travail toujours plus prête à défendre le capital que le travail a refusé d’étendre le congé de deuil pour les parents dont un enfant meurt au prétexte de ne pas surcharger les entreprises. L’argument est définitivement rendu ridicule par la fréquence des cas qui rend cette extension facilement finançable par une caisse de solidarité commune.

Mon propos n’est pas là. Interrogée a posteriori Muriel Pénicaud n’a pas trouvé mieux que dire « Nous avons fait une erreur collective ». Jamais l’horreur macronienne n’ a été mieux mise en évidence que par l’incapacité à prononcer cette petite phrase : « Je me suis trompé ».

Dans un mouvement qui relève plus de la secte menée par un gourou intouchable l’idée que  celui-ci puisse commettre une erreur est impensable et elle ruisselle du haut en bas.Il a raison donc nous ne pouvons nous tromper.

Vivons-nous vraiment dans le même monde?