Mais j’ai une bonne raison de m’y intéresser. La préface a été écrite par Madame Ursula  K. LeGuin.

De plus il ne s’agit pas de littérature mais de réflexion politique:

The next revolution par Murray Bookchin édité chez Verso (versobooks.com)

Murray Bookchin, mort en 2006, était un penseur de la nouvelle gauche aux États-Unis d’Amérique dont la réflexion se centrait sur le rapport entre l’homme et l’environnement. Le livre est constitué d’articles écrits entre 1990  et 2002. On ne peut pas s’empêcher de comparer avec « Ecologica » d’André Gorz, ouvrage majeur, un peu difficile à lire pour le non-initié aux débats politiques et écologiques et que dont  je relis assez souvent des paries. Le propos de Bookchin s’inscrit dans la tendance assez générale aujourd’hui du « communalisme », courant d’idée assez fourre-tout dans lequel on peut trouver aussi bien les intellectuels radicaux du « comité invisible » que de vieux soixantehuitarts autogestionnaires. Les articles du livre traitent principalement  des nouvelles formes de démocratie directe à la différence du livre de Gorz plus généraliste.

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La dite préface se concentre (si j’en crois le compte-rendu que j’ai lu ) sur une idée de Murray Bookchin : la recherche éperdue, sans réflexion, de la croissance par le capitalisme est la cause de la crise environnementale qui va s’aggravant. Et elle conclut : « Nous avons choisi le cancer  comme modèle principale  de notre système social. Les quelques extraits que j’ai lu de la préface sont assez réjouissants pour m’inciter à trouver cet ouvrage.