Des histoires personnelles m’ont tenu éloigné quelques semaines. Je reviens, entre autres du fait de la gravité de la crise européenne révélée par la Grèce.
Quelques mots en contrepoint de l’article de Ludovic Lamant.
Contrairement à ceux qui ont ironisé sur la naïveté de Mediapart concernant une possible réaction positive du gouvernement français j’ai appréci » positivement l’article. Les motivations purement tactiques qui auraient pu sous-tendre une action de François Hollande ne sont pas ridicules. Elles ne supposaient pas qu’il change de position sur le fond mais qu’il ait le courage de mener un minimum d’affrontement temporaire pour se redonner une image plus progressiste. Même cela il ne l’aura pas fait …
Bernard Maris ne nous a jamais autant manqué qu’en ces jours incertains. Son regard triste et pénétrant aurait su voir mieux que le mien l’espoir dans ce tohu-bohu.
Il est vrai que les cartes étaient distribuées depuis longtemps. Déjà le 10 Juin on pouvait lire ici que les discussions entre la Troïka renommée « institutions » et le gouvernement grec étaient une imposture. Et pourtant OpenDemocracy ne se présente pas comme « de gauche » mais comme son nom le dit comme un site de débat ouvert.
Quel sera le résultat du référendum grec ?
Peu importe que la peur agitée comme un épouvantail d’Apocalypse par les Juncker, Hollande et consorts l’emporte et contraigne le peuple grec à voter sa propre humiliation. Cela ne changera pas le poids sur nos épaules du soutien trop faible, trop tardif, indigne qui a laissé l’argent prendre le dessus.
Il s’agit maintenant, non pas d’économie, de crise ou pas de l’euro et de l’Union Européenne. Il s’agit de notre propre dignité. Saurons-nous une fois au moins dire non ?
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