Nous avons tous vu ceci :

La photo de Jesco Denzel publiée par la chancellerie allemande a rapidement fait le tour de monde. Même l’ancien président mexicain, Vicente Fox, l’a reproduite.
L’événement G7 et sa conclusion à l’initiative de Donald Trump ont montré la diversité possible des réactions à un même stimulus.
Ma réaction, et celle de mes proches avec qui je partage le rejet de tout ce que représente le président des États-Unis d’Amérique a vu dans cette photo un conseil de famille réuni pour la faire la leçon à l’enfant gâté assis sur son caprice. Le tweet quasi immédiat de John Bolton, le conseiller à la Sécurité moustachu debout à côté de son patron, dit exactement le contraire : le président dicte sa loi.
Tout aussi curieuse est la diversité des narrations lues au hasard des différents médias. Deux modèles de la réaction de sabotage a posteriori du G7 par Donald Trump existent.
Le premier fait de la publication de la photo par la chancellerie le stimulus déclencheur de la réaction initiée par le tweet de Bolton. Qu’il ait éprouvé le besoin de réagir aussi vite semble indiquer qu’il a compris le pouvoir délétère de cette image.
La seconde narration fait de l’intervention de Justin Trudeau qui n’a pourtant rien dit de nouveau, l’événement qui provoque l’ire du monarque. Au passage remarquons la réaction unifiée de la classe politique canadienne. Tous les partis politiques canadiens se rangent derrière leur premier ministre. Cette réaction montre aussi une réussite trumpienne : Twitter est devenu le vecteur normal de l’expression politique.
La politique devenue spectacle n’empêche pas .que le pouvoir des images peur dépasser l’intention de celui qui met en scène.
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