Viva Emiliano (Zapata).

La société du spectacle a encore frappé. D’accord, d’accord le zigoto qui a traversé la Manche avec son drôle d’engin a réussi un joli coup, de pub principalement. Il est d’ailleurs remarquable que lui soit bien plus modeste et censé dans son expression que les médias qui n’en peuvent plus de cocoriquer.
La performance technique est intéressante mais franchement ne m’impressionne pas plus que cela.
Cet engin est une catastrophe écologique. A pleine charge de kérosène il lui faut se ravitailler au bout de 17 kilomètres. Cela suffit à clore le débat. Fin de la discussion.
L’usage militaire, en l’état actuel des chose la charge utile embarquable et la discrétion de l’accès le rende à peu près illusoire. Il fallait bien un président en mal de publicité qui utilise la fête nationale pour se refaire une santé médiatique pour qu’une presse en mal de sujet estival nous sorte cet incroyable cirque.
Décidément le seul héros nommé Zapata c’est bien Emiliano.