Les hostilités montent en intensité. Donald Trump devait aller chercher dans le passé des Clinton de bien vieilles histoires déjà enterrées par tout le monde : une accusation d’assassinat d’un collaborateur, les turpitudes de Bill organisées par Hillary. Heureusement pour sa crédibilité l’affaires des e-mails revient au bon moment pour lui. Peut-être pas le pire moment pour Hillary, juste après la  Convention et sa nomination aurait été bien plus dangereux. La mise en accusation étant improbable il est vraisemblable que cette affaire disparaisse des radars électoraux assez  tôt pour ne pas être trop dommageable. Elizabeth Warren, la véritable héroïne de toute l’histoire et quasi seule sénatrice à ne pas avoir choisi entre Hillary Clinton et Bernie Sanders, monte au créneau dans la logique de sa bagarre avec Trump sur Twitter. Ceux qui entendent l’anglais apprécieront la clarté de l’exposé.

En bref :

  • Trump s’est réjoui du crash immobilier des subprimes qui lui a permis d’acheter à vil prix,
  • Trump ne paie que peu, voir pas d’impôts alors que ses affaires doivent tout à l’infrastructure du pays payée par ceux qui travaillent et ne reçoivent que des miettes,
  • Cet homme est disqualifié pour la présidence.

 

Petites nouvelles.

Tout le monde s’interroge sur la mouche qui a piqué Sanders d’accepter un débat avec Trump avant la primaire de Californie (7 Juin). Il est à peu près certain d’y laisser des plumes et Trump, même objectivement battu dans le débat ne peut qu’en sortir grandi aux yeux de ses supporters. Bernie tu joues avec le feu!

Grâce à des revirements de délégués Donald Trump a maintenant le nombre de délégués qui fait de lui le candidat irrécusable du Parti Républicain en vertu des règles en cours.