La conférence de presse tenue par Donald Trump après le sommet avec Kim Jong-Un valait le détour.
Après avoir lu une introduction assez probablement écrite par son équipe il s’est lancé dans une vibrante apologie de tous ses « amis » qui ont permis le sommet. Le ton n’était pas sans rappeler la plus belle langue de bois stalinienne de vieilles années. On peut d’ailleurs rapprocher cette période du début de la conférence de presse avec la fin quand le ton vis-à-vis par exemple de Xi-Jiping est passé à l’opposé.
Mais le plus remarquable a été noté par Aaron Rupar de Think Progress. Donald Trump n’a pas voulu répondre aux questions sur la sincérité de Kim Jong-Un après avoir affirmé que sa grande et experte pratique de la négociation et de l’évaluation des hommes l’avait d’emblée rassuré. Confronté encore une fois à la question il a fini par exposer une vérité toute simple. « Si dans six mois je m’aperçois que je me suis trompé je ne sais pas si je l’admettrai mais je trouverai bien une excuse ».
Tellement sûr de lui qu’il ne peut même pas cacher la vérité.
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