La droite évangéliste va pouvoir invoquer la bénédiction divine. La juge Ruth Bader Ginsburg, figure éminente de la Cour Suprême des États-Unis d’Amérique fait figure de championne du progrès dans l’institution. Âgée de 85 ans elle a été nommée par Bill Clinton en 1993. Son âge en fait naturellement la cible de tous les regards comme la possible prochaine personne à se retirer. L’équilibre de la Cour déjà dangereusement incliné à droite serait irrémédiablement compromis pour des décennies si Donad Trump avait l’occasion de poursuivre son offensive de destruction judiciaire de la démocratie.

Or cette dame habituellement très assidue est absente depuis la réouverture de la session. On a annoncé coup sur coup qu’elle s’atait fraturé une côte dans un accident domestique et qu’elle avait subi une intervention chirurgicale pour ôter un tumeur cancéreuse de l’un  de ses poumons. La Maison-Blanche aux aguets serait en train d’établir une liste de candidats à la nomination.

Voilà qui ouvrirait le débat sur l’opportunité de changer les règles si les Démocrates reprennent les trois instances du pouvoir en 2020, présidence, Sénat et Chambre des Représentants. La Constitutionnelle permet de décider de l’augmentation du nombre de juges et donc ainsi pour un président de créer  la possibilité de nommer de nouveaux juges et rétablir un équilibre politique de l’instance qui décide en dernier recours des lois du pays. Cela a déjà été pratiqué dans le passé et ne souffre pas vraiment de critique autre que partisane.

Si les craintes se confirment cela ajoutera un point de conflit à la campagne électorale de 2020. En attendant il ne fait pas de doute que tous les ravis religieux de la droite, le vice-président Mike Pence en tête, vont se confondre en remerciements au seigneur pour leur faire se cadeau sans penser une seconde à la souffrance de la vieille dame.