Elle s’appelle Pura Fé Antonia  Crescioni. Nous connaissons sa voix qui « déchire » comme me l’avait décrite ma fille quand elle m’a fait connaître. Au fil des albums progressivement la forme s’est détachée du format classique de la musique commerciale. Sur le dernier, « Sacred Seed » on entend bien le piano, la guitare, la basse  ou le banjo. La voix semble plus que jamais proche de ce que l’on suppose une musique amérindienne d’origine. Je ne pratique pas particulièrement le fétichisme du retour à des sources que personne ne connait vraiment. Le plaisir que j’éprouve à écouter ceci : https://www.youtube.com/watch?v=yy2DcSuaiWw#t=46 vient plus de la qualité humaine du résultat. Comme si Pura Fe voulait nous convaincre que nous avons oublié une des sources du blues : les amérindiens.

Écoutez, regardez :

https://www.youtube.com/watch?v=oG3GsohCI1o#t=48

https://www.youtube.com/watch?v=yy2DcSuaiWw#t=46

Et jetez un coup d’œil ici :

http://www.nuevaondarecords.com/

Bonne écoute.