L’horreur : le futur que veut imposer à la population grecque le déni de réalité des brutes de l’orthodoxie économique et politique.
La merveille avant de revenir à l’actualité dans un prochain billet. J’ai grandi tout près d’un ruisseau nommé Vannetin. Chaque Jeudi la joyeuse troupe des enfants de Leudon en Brie partait rejoindre l’église de Chartronges pour le catéchisme. Une centaine de mètre avant l’arrivée nous traversions cet affluent du Grand Morin, malheureux ruisseau presque négligeable que je ne me souviens pas avoir jamais vu sec. Naturellement les garçons faisaient les malins et sautaient le filet d’eau plutôt que de passer le petit pont. Pendant presque soixante années je n’ai pas remis les pieds dans ces vallées. Depuis quelques mois j’arpente avec bonheur la vallée du Grand Morin entre Chailly en Brie et Mortcerf. J’ai poussé ce dimanche vers l’autre affluent de ce Morin, plus cossu et plus fourni que le Vannetin de mon enfance, l’Aubetin. Bien m’en a pris. La vallée est une merveille. La modestie du cours d’eau permet aux paysages une parfaite intimité. Le cours sinueux dévoile soudain un moulin, une chapelle, un lavoir, la vue sur le coteau d’en face. La discrète douceur douceur de la vallée a attiré bien des gens. Les lettrés vous parleront de Théophile Gautier. J’aime me souvenir que le discret Vercors y vécut quarante ans au bord de l’eau.
Avant de quitter le train je lisais cette ligne de Pierre Magnan (L’arbre) : « En même temps s’accusaient parallèles, de gros bourrelets cylindriques qui formaient comme des colonnes pour soutenir le tronc dans sa lutte. »
Les charges ne justifient pas les trois arches du pont. Le caprice de l’architecte, la beauté du résultat ?
La chapelle de Sainte Aubierge n’est pas seule, en contrebas la fontaine et le lavoir.
La vallée ne vit que par l’eau, abreuvoirs, puits, lavoirs.
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