La dernière livraison du livre « Blimey, it could be Brexit » qu’Anthony Barnett (désolé l’article Wikipedia n’existe par en français) écrit au fil des semaines avant le referendum anglais vient juste à temps au sujet central pour lui. Il a consacré une bonne partie des efforts de sa vie à combattre pour une constitution formelle, totalement écrite et démocratique du Royaume-Uni. Le débat politique des dernières décennies tel qu’il culmine de manière totalement biaisée dans le referendum actuelle a mis en évidence un déficit démocratique majeur. L’Ecosse est dotée d’un parlement et d’un gouvernement dont les pouvoirs devraient être éendus à la suite des promesses faites par tous les partis politiques britanniques poussés par la peur de la possible décision de 2014 de l’indépendance écossaise. Le pays de Galles possède les mêmes institutions en mode mineur ainsi que l’Irlande du Nord. A Westminster siège une sorte de Westmonster qui est le parlement du Royaume-Uni. Le peuple anglais se trouve donc être le seul sans représentation parmentaire. Pour Anthony le principal malaise et l’explication partielle de la colère incarnée par UKIP prennent leurs sources dans ce deficit. Son analyse et sa revue de l’histoire britannique et anglaise est diablement intéressante, particulièrement pour nous français dot l’histoire parallèle et souvent rivale a vu des affrontements nombreux entre nos nations.

J’ai exprimé sur openDemocracy mes désaccords avec Anthony sur quelques points qui relèvent de la tactique (je pense que le Brexit aurait pu être le stimulus déclencheur de la nécessaire destruction de l’Union Européenne). Aujoud’hui le Brexit improbable tout au long de la campagne est devenu  impossible depuis l’assassinat de Jo Cox. Le Bremain a, à son corps défendant, acheté la victoire au prix fort.

Lire « Blimey, it could be Brexit » reste une lecture essentielle à tout amoureux de la démocratie en Europe.

Bonne semaine

Dominique