Le témoignage de Christine Ford n’a pas suffi à assurer la mise en évidence des faiblesses du candidat trumpiste à la Cour Suprême, en partie su fait du manque d’agressivité des sénateurs Démocrates bousculés par la violence de la contre-offensive de leurs collègues Républicains. Même si la confirmation n’est pas complètement acquise elle se précise et fragilise plus le pays dans son ensemble.
Le récit des deux auditions se trouvent un peu partout. Plutôt que le reprendre voici mes notes sur les intervenants importants.
Christine Blasey Ford.
Que Donald Trump ait amèrement reproché à ses collaborateurs de ne pas l’avoir prévenu de la qualité du témoignage de madame Ford dit assez la force de l’impression qu’elle a laissée. Presque trop parfaite elle n’a eu qu’un instant de faiblesse en fin de session quand la procureure de Maricopa l’a interrogée sur sa peur de l’avion alors qu’elle voyage assez souvent. Ce détail en fin d’audition n’a pas eu vraiment d’importance. Vêtue de manière à ne laisser aucun détail distraire de sa parole elle a eu le ton juste d’un bout à l’autre ne faisant ressortir le discours technique de la psychologue qu’en de rares occasion quand il était utile de ne pas laisser Rachel Mitchell développer ses arguments. La relation avec ses avocats m’a étonnée. Je m’attendais à la voir plus proche de la femme que je suppose être Debra Katz à sa droite. Manifestement c’est à Michael Bromwich qu’avait été donné le rôle de conseil durant l’audition. Leurs petites apartés semblaient tout à fait confiantes. Elle a même su prendre subtilement assez de poids sur les débats pour se dégager ses instant de respiration.
Mais le plus important reste son témoignage, sa sincérité, ce qui a frappé les spectateurs et interdit à ses opposants de l’attaquer directement. Si on doit retenir un moment clé il est venu quand interrogée sur le souvenir qui lui est resté de l’agression elle n’a pas hésité à dire « Le rire » et de préciser : le rire des deux personnes qui se moquent de moi. Le souvenir traumatique concentré dans les rires de Brett Kavanaugh et Mark Judge ne pouvait que convaincre.
Brett Kavanaugh.
La dénégation systématique exprimée de manière vive et même violente lui a permis de remonter la pente. Le contraste entre les photos instantanées et la voix du candidat est impressionnant. Si l’on s’en tient aux images Brett Kavanaugh ne donne pas l’image attendue d’un juge suprême capable de prendre de la hauteur sur des sujets d’importance nationale. Elles suffiraient à le disqualifier dans un monde normal.
La tactique consistant à le transformer en victime d’un complot politique était la seule possible.
Brett Kavanaugh a au moins fait le travail minimum qu’il devait accomplir. Il a regonflé la base Républicaine. L’émotion et la colère qu’il a montré visaient surtout cela. Les émotions violentes sont plus faciles à répéter et simuler que la discrétion de la victime toujours tentée de s’excuser.
Une partie au moins de sa colère motivée par le risque de voir s’écrouler l’objectif de toute une vie n’était pas feinte. Un enfant de bonne famille de la capitale, élevé dès le biberon pour arriver au sommet de l’édifice judiciaire, brillant élève, sportif universitaire, enfant gâté de la société ne pouvait qu’être révolté par l’idée de perdre la récompense qu’il pense lui être due. S’il est apparu parfois peu sincère dans ses réponses il a aussi assurément menti, au moins sur l’alcool, sur la vie agitée de l’époque de ses études. Les sénateurs Républicains lui ont ces moments-là été d’un grand secours.
Rachel Mitchell.
Les Républicains voulaient éviter l’image catastrophique d’une meute de onze vieux mâles blancs s’acharnant sur une victime d’agression considérée comme une héroïne par une partie importante de l’électorat. Ils ont donc demandé à une procureure spécialisée dans les crimes sexuels d’assurer le temps de parole de leurs sénateurs. Habillée elle aussi de manière sobre Rachel lMitdchell a cherché a déroulé son questionnaire procédural comme une technicienne de la justice. Elle a échoué dans une tâche probablement impossible. Le dispositif standard des auditions de commission au Sénat prévoit une succession d’intervention de cinq minutes de sénateurs alternativement de chaque camp. Il était impossible dans ces conditions madame Mitchell de dérouler la dynamique de son entreprise. Il est même arrivé que Chuck Grassley interrompre Christine Ford au milieu d’une réponse. Manifestement Rachel Mitchell allait à la pêche cherchant à faire sortir des contradictions inattendues dans le témoignage de la personne qu’elle interrogeait. de plus interrogeant une victime elle se trouvait dans une situation inverse de sa position habituelle. Elle a fait ce que le dispositif lui autorisait sans arriver à quoi que ce soit de concluant. Lors de la seconde partie, l’audition de Brett Kavanaugh les sénateurs Républicains ont fini par lui reprendre leur temps de parole. Interrogeant celui qui se trouvait en position d’accusé elle risquait de faire surgir les questions gênantes sur la présence des témoins non entendus comme Mark Judge, la boisson ou le besoin d’une enquête approfondie
Dianne Feinstein.
Je traite souvent la sénatrice Démocrate de Californie de vieille réactionnaire, ce qu’elle est en matière économique. Dans la première partie, l’audition de Christine Ford elle a bien tenu sa place et a même réussi à tenir à distance Chuck Grassley le chef Républicain de la commission. Dans sa campagne de ré-élection elle mène de plus de 10 points devant son adversaire de gauche Kevin de Leon. A 85 ans elle a sans doute assuré hier sa victoire de Novembre. Dans la seconde partie par contre, comme l’ensemble de son camp désarçonné par la violence de la réaction adverse elle n’a pas pu contrer les Républicains et a du les laisser prendre la place de Kavanaugh quand il risquait d’être mis en difficulté.
Kamala Harris, Mazie Hirono, Amy Klobuchar, les autres sénatrices Démocrates.
Durant la première partie elles ont joué juste en restant discrètes et laissant la première place à Christine Ford. Par contre comme l’ensemble des Démocrates elles ont manqué d’agressivité pour faire apparaître les contradictions et les faiblesses du récit du candidat. Elles ou ils se seraient fait rappeler à l’ordre pour sortie du sujet mais la victoire était à ce prix. Sous des apparences offensives l’ensemble des Démocrates a faibli dans le rôle de procureurs qu’il auraient du assumer. S’ils ont perdu c’est là.
Chuck Grassley.
Le leader de la majorité de la commission avait la responsabilité de l’organisation des débats. Il a donc monté le dispositif d’interrogation par une procureure prenant la place des sénateurs Républicains. Cela s’est avéré inefficace mais peut-être n’avait-il pas d’autre solution pour éviter l’image catastrophique que sa meute allait immanquablement donner. La procureure Mitchell ayant été écartée des débats dans la seconde partie elle a quand même assisté les sénateurs après l’audition. Responsable de la débâcle de la première partie Grassley a sauvé les meubles dans la seconde.
Lindsay Graham.
Le plus virulent des sénateurs peut avoir marque le point décisif par son agressivité. Il a remonté son camp, suppléé Kavanaugh quand il faiblissait et même menacé les Démocrates de falsifier les informations quand ils présenteront des candidats à la confirmation dans le futur. Se voit-il déjà dans l’opposition?
Donald Trump.
Après le mouvement de colère causé par la prestation de Christine Ford Donald Trump a retrouvé dans l’agressivité de Kavanaugh et de Lindsy Graham le terrain et la manière qu’il connaît. Il a donc fait savoir à ses troupes qu’il fallait foncer vers la confirmation. Il a au passage évité le pire : élargir le fossé jamais complètement comblé entre lui et l’establishment du parti. Les deux sont toujours liés par le risque de tout perdre mais c’est bien Donald Trump qui a le plus à perdre. La déstabilisation qu’il induit trouvera un jour la limite du support que le parti peut lui donner. Il est le principal responsable de l’agitation par le choix d’un candidat qui lui ressemble.
Mark Judge.
Le grand absent des débats, la copain du temps des études de Brett Kavanaugh et témoin actif cité par Christine Ford aurait été en mesure de changer le contenu des débat s’il avait été entendu. Il a refusé et les Républicains ont tout fait pour qu’il ne le soit pas. On ne sait pas si c’est par crainte qu’il ne soit pas fiable ou qu’il confirme directement ou indirectement les accusations. Son absence et le refus de demander une enquête au FBI sont les points les plus faibles du dossier Républicain ou bien les plus forts car cela permet la dramatisation sur laquelle ils ont joué à fond.
Les options des maîtres de l’agenda.
Les Républicains maîtres du calendrier avaient à choisir entre la fuite en avant vers la nomination, le retrait immédiat ou la temporisation.
La Nomination expresse.
Elle apparaît comme la piste la plus probable. Elle passe par le vote de la commission ce Vendredi suivie des étapes procédurales indispensables pour amener le vote en session plénière du Sénat. Les formalités du processus ne permettent guère d’envisager ce scrutin définitif avant mardi matin.
En commission le seul Républicain apparemment encore dans le doute est Jeff Flake qui pourrait faire échouer l’entreprise. La candidature ne serait pas retirée mais devrait suivre un autre parcours pour arriver à terme. Il est improbable que Flake, quoi qu’il pense sur le fond s’oppose à son parti. S’il vote oui aujourd’hui il aura du mal à voter non Mardi. Si l’on admet que tous les Démocrates votent contre Kavanaugh c’est encore sur Susan Collins et Lisa Murkowski que reposera la décision. Un vote négatif serait sinon une déclaration de guerre à Donald Trump au moins un défi frontal. Le chemin parait donc assez ouvert vers la nomination. Murkowski est en général considérée comme la plus indépendante.
Du côté Démocrate le seul hésitant semblait être Joe Manchin mais après le témoignage de Christine Ford et le refus obstiné des Républicains d’ouvrir la voie à une enquête du FBI le choix le plus sûr est de voter contre la nomination. Comme Doug Jones le sénateur de l’Alabama qui a annoncé son choix après les audition
Dans ce cas les ennuis pourraient venir ensuite. Il est incontestable que le processus agité de la nomination, les accusations cintre Kavanaugh qui ne disparaîtront pas du jour au lendemain vont peser. Un « Justice », juge à la Cour Suprême, poursuivi par des casseroles susceptibles de le mettre en danger de destitution ne plaira pas au « Chief Justice » Roberts très attaché à la créd=bilité de sa cour. C’est bien la Cour qui souffrira de la nomination de Kavanaugh et avec elle l’ensemble du système démocratique.
Le retrait rapide.
A peu près exclu par l’injonction trumpienne elle paraissait selon certain comme Nate Silver de FiveThirtyEight comme la solution la moins dangereuse pour les Républicains. Le sénateur démocrate de l’Oregon, Jeff Merkley, leur a même tendu une perche il y a quelques jours. Il a déposé une plainte pour faire arrêter le processus en raison des irrégularités dans la livraison des informations au Sénat avant le début des auditions.
La temporisation.
Temporiser et demander une enquête au FBI seule instance en position de la mener aurait été la manière la plus assurée de calmer le jeu. L’hostilité de Donald Trump envers le FBI et le sentiment d’urgence des Républicains anxieux du résultat des élections de mi-mandat qui pourraient leur faire perdre une partie de leurs positions parlementaires barrent cette option.
Et maintenant.
Chaque camp peut penser avoir gagné sa bataille. Le premier verdict tombera le 6 Novembre.
Mais il est certain que l’affaire Kavanaugh n’est pas terminée et que même en l’absence d’information spectaculaire dans les prochains jours la longue carrière de « Justice Kavanaugh » est tout sauf garantie.
Et le pays encore un peu plus fracturé a peut-être entamé la déconstruction de ses institutions.
Mes liens et notes d’hier.
27/09/2018
https://www.npr.org/2018/09/26/651545283/watch-live-trump-holds-press-conference-at-u-n //Quand Trump commence a émettre des doutes et pouvoir être convaincu par la déposition de Christine Blasey Ford il ouvre la porte à une retraite ordonnée. Les vent aurait-il tourné? Il dit cela dans la même conférence de presse où il soutient à fond Brett Kavanaugh pas à une contradiction près.
https://thehill.com/homenews/senate/408587-grassley-says-kavanaugh-hearing-will-go-on-amid-latest-allegation //Les Républicains hésitent encore à poursuivre les auditions des nouveaux témoins en particulier la cliente de Michael Avenatti. Pourront-ils vraiment esquiver?
https://thehill.com/homenews/administration/408669-wh-aides-told-doj-official-to-prepare-to-take-over-rosensteins-job //Rosenstein est bien en route vers la sortie. Le remplaçant serait Matthew Whitaker le chef de cabinet du Ministre de la Justice Jeff Sessions. Whitaker a déjà déclaré que pour lui le périmètre de l’enquête Mueller exclut les finance sde la famille TRump.
https://www.motherjones.com/politics/2018/09/nbc-news-just-reported-senators-are-looking-into-another-brett-kavanaugh-misconduct-allegation/ //Un nouveau témoignage plainte, anonyme celui-là témoigne de l’alcoolisme et de l’agressivité de Brett Kavanaugh.
https://www.vox.com/2018/9/26/17907748/brett-kavanaugh-fourth-allegation-senate-confirmation //Serait-ce un contre-feu Républicain pour démontrer que la campagne contre Brett Kavanaugh est un amoncellement de mensonges et de calomnies anonymes.
https://newrepublic.com/minutes/151416/republicans-muddy-waters-kavanaugh-hearings-dumping-dubious-allegations //Come le confirme Jeet Heer il doit s’agir d’une campagne destiné à noyer le poisson sous des tas d’allégations douteuses.
https://thinkprogress.org/kavanaugh-dr-christine-blasey-ford-sworn-affidavits-sexual-assault-allegation-133dafef0a95/ //La défense méthodique de Christine Blasey Ford bouche les trous de la défense de Brett Kavanaugh et rend le travail de ses soutiens plus difficile sur plusieurs points. Elle a dénoncé en privé l’agression depuis des années. La réputation de buveur du juge date bien de ses années de lycée.
https://thinkprogress.org/survivors-are-watching-kavanaugh-ford-hearing-ec8e3274105a/ //Les sénateurs Républicains prêteront-ils attention aux effets de leurs interventions sur les victimes qui leur verront prendre la défense d’un agresseur?
https://thinkprogress.org/trump-kavanaugh-press-conference-accusers-6786d512167d/ //La question du rapport entre les sexes et de la violence sexuelle est bien au centre de l’affaire.
https://www.truthdig.com/articles/women-roar-in-the-face-of-men-like-trump-kavanaugh-cosby/ //L’affaire Kavanaugh serait-elle le dernier soubresaut d’un suprémacise mâme aux abois?
https://www.alternet.org/news-amp-politics/news-report-1990-warned-sexual-or-violent-behavior-surrounding-drunken-parties //Un rapport publié en 1990 valide les informations sur le contexte des années 1980 dans les écoles dont faisait partie la Geiorgestown Prep de Brett Kavanaugh. Les beuverie et les excès sexuels y étaient monnaie courante. Le rapport demandait aux parents de pré^ter une particulière attention au comportement de leurs enfants.
https://www.alternet.org/news-amp-politics/mark-judge-girlfriend-approaches-senate-fbi //Si Mark Judge ne veut pas parler un des petites amies de l’époque Elizabeth Rasor se dit prête à déposer devant la commission sénatoriale ou le FBI.
https://www.motherjones.com/kevin-drum/2018/09/i-am-spartacus-brett-kavanaugh-edition/ //Les contre-feux et les confirmations continuent d’alimenter le débat. On ressort le « vrai coupable » de l’agression de CHristine Blasey Ford. Voilà qui indiquerait que l’agression n’est pas mise en doute.
https://newrepublic.com/article/151411/conservatives-want-kavanaugh-costs //La longue histoire de la poursuite du rêve réactionnaire d’une Cour Suprême ancrée solidement à droite semble enfin à portée après des dizaines d’années de ratés et des occasions déçues par des juges nommés par les Républicains qui se révèlent infidèles. Dans un contexte d’évolution démographique, sociétale et religieuse connue comme défavorable à la droite la prise de l’organe de pouvoir ultime et durable constitue un objectif crucial.
https://www.mediamatters.org/video/2018/09/26/laura-ingraham-i-believe-reason-george-soros-involved-because-christine-blasey-fords-social-media/221461 //Le désespoir de la droite extrême télévisuelle lui fait plonger jusqu’à l’absurdité dans le conspirationnisme sans rime ni raison. Laura Ingraham détecte la patte de Georges Soros, un des ennemis favoris des ces excités, dans l’absence de photos de Christine Blasey Ford. Va-t-elle bientôt nous dire que la victime n’existe pas et que c’est une comédienne qui est auditionnée au Sénat.
https://www.theatlantic.com/ideas/archive/2018/09/trumps-astounding-press-conference-annotated/571486/ //Le pathétique effort de la droite No-trumpienne fait peine àà lire.
https://newrepublic.com/minutes/151416/republicans-muddy-waters-dumping-anonymous-allegations-kavanaugh
https://thehill.com/hilltv/rising/408705-avenatti-says-third-kavanaugh-accuser-willing-to-undergo-polygraph-if-he-does //Etant donné ce que l’on a vu de Brett Kavanaugh en audition ceci pourrait bien être une brillante idée. Ils vont devoir le droguer un max pour qu’il n’échoue pas.
https://thehill.com/blogs/blog-briefing-room/news/408680-third-kavanaugh-accuser-gives-first-tv-interview //L’offensive continue en prenant toujours les R. à contre pied. Dès qu’un témoin à parlé un autre prend le relais.
https://thehill.com/homenews/senate/408789-gop-senator-calls-ford-credible //La br^che est ouverte. Brett Kavanaugh l’a élargie en contre-attaquant frontalement. Il ne paut pas dire carrément « Elle ment » mais il doit le proclamer de toutes ses forces. Plus les positions sont incompatibles et plus il est impossible aux Républicains de continuer le processus sans au mpins une enquête complémentaire. En fait la seule solution gérable pour eux est de retirer en douceur la candidature et de faire passer un autre juge (Amy Barrett) avant Janvier au cas où ils perdraient le Sénat. Ils peuvent passer en force et confirmer Kavanaugh dans la foulée mais les dégâts dans l’opinion seront faits et la crédibilité d’une Cour Suprême composée dans ces conditions sera invitablement entamée.
https://www.motherjones.com/politics/2018/09/lindsey-graham-threatens-to-falsify-accusations-of-assault-against-democratic-supreme-court-nominees/ //Incroyable, sentant la nomination leur échapper les R2publicains menacent de saboter le processus de désignation quand les Démocrates proposeront un candidat. Cela signifie-t-il qu’il se voit déjà dans l’opposition?
https://www.vox.com/policy-and-politics/2018/9/27/17910214/christine-blasey-ford-senate-testimony-brett-kavanaugh-hearing
https://www.thenation.com/article/senator-merkley-is-suing-to-halt-the-lawless-kavanaugh-confirmation-process/ //Un démocrate au secours des Républicains? La plainte déposée par Jeff Merkley sénateur de l’Oregon pour faire cesser le processus au nom des vices de procédure,
https://www.salon.com/2018/09/27/a-public-relations-disaster-fox-news-declares-christine-blasey-fords-testimony-credible/ //Encore un Rep. qui veut éviter ke pire et penche pour une enquête complémentaire. Mais il n’est pas sénateur.
https://talkingpointsmemo.com/edblog/blasey-fords-shining-moment-grassleys-catastrophe
https://www.motherjones.com/kevin-drum/2018/09/kavanaugh-wrapup/
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